Libérons tous nos camarades!

 

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1er mai 2009 à Paris


Une manifestation unitaire à eu lieu à Paris le 1er mai réunissant diverses organisations de soutien aux prisonniers politiques comme le Comité de Solidarité au Peuple Basque, NLPF, Collecif Libérons Georges Ibrahim Abdallah et le Secours Rouge qui avait une table de presse

Voici quelques appels pour ce 1er mai 2009

A bas l'OTAN, le capitalisme et sa barbarie!

A bas les lois anti terroristes et de rétention de sûreté!

Libérons tous nos camarades!

La solidarité est notre arme!

1° mai 2009 - Palestine vivra ! Libérez Georges Abdallah !

Palestine vivra ! Libérez Georges Abdallah !

Le 15 mai prochain marquera le 61e anniversaire de la Naqba de 1948, épuration raciste méthodiquement planifiée par les sionistes, ceux-là mêmes qui crient à l’antisémitisme (cf .Durban II) chaque fois que leurs desseins criminels sont démasqués là-bas et ici.

En mai 1948, l'« État d'Israël » a été instauré sur les terres des Palestiniens par la force des armes et avec un consensus international impérialiste.

En 1917, Leo Mozkin, théoricien sioniste, avait déclaré : « Nous pensons que la colonisation de la Palestine doit aller dans deux directions : installation des Juifs en Eretz Israël et réinstallation des Arabes d’Eretz Israël en dehors du pays ».

Ce projet de nettoyage ethnique (reconnu comme tel par la résolution 47/80 adoptée le 16 décembre 1992 par l’Organisation des nations unies), a depuis été suivi à la lettre, les déportations succédant aux massacres.

En 1947, la Palestine comptait deux millions d’habitants : deux tiers d’arabes sur 94% du territoire et un tiers de juifs sur 6%. 500 villages palestiniens furent rayés de la carte par les colons juifs, 800 000 arabes déportés, les sionistes occupant 78% du territoire palestinien l’année suivante. En un an les trois cinquièmes des Palestiniens deviennent des réfugiés ayant tout perdu, pour lesquels la résolution 194 de l’ONU proclame le droit au retour.

Malgré un rapport de force inégal, l’indifférence ou la complicité des pays arabes avec « l’Etat d’Israël » et malgré les divisions internes du peuple palestinien, la résistance continue de vivre et de lutter face aux sionistes, comme lors de l’opération « Plomb durci » de janvier 2009 à Gaza.

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Au Pays basque comme ailleurs, On a raison de se révolter

Au Pays basque comme ailleurs,

ON A RAISON DE SE RÉVOLTER

Quand les médias français nous parlent du Pays basque, c’est en général pour signaler un attentat ou se réjouir de la énième arrestation du « chef militaire » de l’E.T.A.

Jamais ils ne nous disent ce qui se passe là-bas, les luttes qui s’y mènent, et pourquoi ce pays est en guerre larvée depuis plusieurs générations.

Jamais ils ne nous parlent du peuple basque : 3 millions de personnes, réparties dans 7 provinces, qui ont en commun une continuité territoriale, une langue, une culture et une histoire. Des gens comme les autres, mais qui subissent une injustice historique particulière : à l’époque moderne, leur pays n’a pas pu acquérir son indépendance, et se trouve depuis lors divisé, sous la domination de deux États, l’Espagne et la France. Conséquences : répression culturelle, privation de droits, manque de démocratie et, pour les provinces dites « françaises », abandon économique et absence de développement.

Pourquoi être indépendants ? Tout simplement pour être en mesure de décider eux-mêmes de leur propre avenir. Pas pour confier les rênes du pouvoir à une minorité de capitalistes, comme c’est le cas dans toute l’Europe, mais pour construire une véritable démocratie, par le peuple et pour le peuple. Émancipation nationale et transformation sociale, c’est pour ces deux objectifs que la gauche basque mène une lutte résolue depuis plusieurs décennies. D’abord contre la dictature franquiste, dont elle a accéléré la chute. Puis contre la Monarchie espagnole et les gouvernements successifs qui, de droite ou « socialistes », ont toujours refusé aux Basques ce que la République espagnole en 1936 leur avait reconnu : le droit à l’autodétermination.

Aujourd’hui, 30 ans après s’être vu imposé (contre son vote majoritaire) la constitution post-franquiste espagnole, la plus grande partie du Pays basque vit dans un véritable état d’exception :

Les partis politiques de la gauche indépendantiste (10 à 20 % de l’électorat) sont interdits, tout comme les associations de solidarité avec les prisonniers politiques.

Les quotidiens, radios et web-TV indépendantistes sont fermés, et leurs biens saisis.

La torture, dénoncée régulièrement par les O.N.G., reste une pratique courante à l’encontre des militants basques : plus de 60 cas avérés l’année dernière.

Il y a aujourd’hui plus de prisonniers politiques basques qu’à la mort de Franco : plus de 750 (dont 160 en France), ce qui équivaudrait à l’échelle de la France à 15 000 personnes. Parmi eux, de nombreux prisonniers d’opinion, incarcérés uniquement pour s’être exprimés en public en faveur de la cause indépendantiste.

Le responsable de cette situation, ce n’est pas l’E.T.A. (qui a observé au cours des dernières années plusieurs trêves unilatérales et conduit des négociations de paix, sans que jamais le gouvernement espagnol n’en profite pour faire une quelconque ouverture démocratique) ; ce ne sont pas non plus les multiples luttes menées sur tous les fronts (politique, syndical, associatif, culturel) par le mouvement indépendantiste. Au contraire, seule la gauche basque propose une solution politique à ce conflit, une solution intégrant toutes les forces en présence, sans exclusive.

Mais quand des travailleurs ou des peuples dominés se lèvent pour résister à l’oppression et affirmer leurs droits, les puissances qu’ils affrontent cherchent toujours à les vaincre non seulement par les armes, mais aussi par une propagande tous azimuts visant à les nier ou les criminaliser. Le peuple basque est la cible de cette propagande, comme l’ont été les jeunes des banlieues en 2005, comme le sont les salariés de Continental, les nationalistes corses ou les membres du L.K.P. en Guadeloupe.

La lutte fait peur aux gouvernants, car ils ont peur de la liberté des peuples. Mais ceux qui n’ont peur ni des peuples ni de leur liberté savent que la cause basque va dans le sens de l’histoire, celui de toutes les luttes contre l’injustice et pour l’émancipation humaine.

LIBERTÉ pour le peuple basque !

Vive les luttes d’émancipation partout dans le monde !